A ce chat que j'aimais

Publié le 17 Avril 2016

A ce chat que j'aimais

Se promenant bienheureux, un beau chat merveilleux,

Dont le ventre bien tendu, venait juste d’être repu.

De sa démarche chaloupée, s’en alla affectueux,

Se coucher sur le lit pour lécher son corps bien dodu.

 

Son patron à rayures, au pelage blanc et roux,

Où ses poils bien soigneux, s’embaumaient sous mon nez.

Et quand mes yeux vers ce chat que j’aimais, si doux,

Se fixaient dans les siens, hétérochromes, ils s’y plongeaient.

 

Son miaulement, à peine perceptible mais lyrique, 

Tant son timbre peu docile, faisait rire et sourire.

Réclamant de bon matin, son paître onirique,

Et jaillissaient sur ses lèvres, des points noirs maléfiques.

 

Ma cervelle se rappelle, emmerdeur de première,

Mais fervent compagnon, et ami bien fidèle.

Il rendit son dernier souffle, derrière le coin de bruyère,

Dans la maison charentaise, où sa vie fut si belle.

Rédigé par A.D

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